- goualante
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⇒GOUALANTE, subst. fém.Pop. Chanson. Il se mettait à chanter des goualantes bien senties (CENDRARS, Main coupée, 1946, p. 24). Tu as entendu la dernière goualante d'Adamo? (RIV.-CAR. 1969) :• Il lisait, mon voisin (...) toujours dans la lune sauf quand il s'agissait de pinter un grand coup ou (...) de pousser de sa voix caverneuse une goualante qui faisait trembler les vitres déchaussées dans leur mastic durci par les années...VIALAR, Morts viv., 1947, p. 38.Prononc. : [
]. Étymol. et Hist. 1821 « chanson » (Jargon de l'Argot réformé, signé Mézière, éd. Chalopin d'apr. ESN.). Part. prés. substantivé de goualer. Bbg. QUEM. DDL t. 3.
goualante [gwalɑ̃t] n. f.ÉTYM. 1821; p. prés. fém. de goualer.❖♦ Argot fam. Chanson, complainte populaire. || Pousser une goualante. || Les goualantes de Bruant.0 (…) il se mettait à chanter des goualantes bien senties, la nostalgie de Paris remplissait notre abri détrempé, tournoyant dans la fumée des pipes sous le mauvais éclairage de la lampe-tempête, l'odeur des pieds vannés, des rats crevés, de la paille pourrie, du charbon de terre qui brûlait mal et nous asphyxiait, et Lang nous flanquait le cafard, à tous.B. Cendrars, la Main coupée, in Œ. compl., t. X, p. 19.
Encyclopédie Universelle. 2012.